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So film #2 : Leos Carax

Disponible en kiosque depuis une semaine, il était temps de faire un compte rendu de ce second numéro de So Film.


Sur les onze références / noms propres figurant sur la couverture, on s'aperçoit rapidement que sept appartiennent au passé, à un cinéma aujourd'hui disparu ou en voie d'extinction. Entre les marginaux (Vincent Gallo), les anciennes gloires (Oliver Stone, Terry Gilliam qui peut aller dans la parenthèse d'avant) et Leos Carax qui trône sur la couverture, véritable synthèse du réalisateur marginal ayant connu le succès, la ligne éditoriale du magazine s'oriente vers un retours en arrière, un flashback vers les meilleurs heures de ces artistes.

L'édito également témoigne du regard braqué dans le rétroviseur avec un échange de mail surréaliste entre l'agent de Jerry Lewis et... le rédacteur en chef ?, un journaliste de So Film ? (aucune mention n'apparait pour qualifier l'interlocuteur) sur le prix d'une heure d'interview.

Mais le reste de ce numéro continue d'évoquer le passé avec une interview de Michael Madsen, (acteur entré dans la légende grâce à son rôle de Mr. Blonde dans Reservoir Dogs de Tarantino) et deux papiers sur Bud Spencer et René Chateau.

En définitive, vous l'aurez compris peu de place à l'actualité cinéma mais beaucoup de classe pour interpeller certaines grandes figures d'un cinéma de la marge. Preuve ultime de la morosité du cinéma moderne, dix pages sont consacrées à une série télévisée. Certes, c'est l'une des toutes meilleures de ces dernières années mais voir une revue cinéma chasser sur le territoire de la petite lucarne pour remplir ses pages, on est en droit de se demander ou va le cinéma.

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