---------------------------------------------------------------------------------------------------

Cahiers du Cinéma #680 : L'érotisme

Nous n'aurons de cesse de le répeter mais les Cahiers du Cinéma est pour nous la revue (française) la plus importante à l'heure actuelle dans le paysage de la presse cinématographique. De part l'éclectisme des territoires explorés encore ce mois-ci, la lecture des Cahiers s'impose à tout cinéphile afin de comprendre aussi bien l'évolution du cinéma que de saisir les films les plus essentiels du moment, en salles comme en dvd.



L’érotisme / Laurence Anyways / Entretien Xavier Dolan / Keep the Lights On / Entretien avec Ira Sachs / Terri / Azazel Jacobs / Guilty of Romance / Sono Sion / The Island / Kamen Kalev / La Nuit d’en face / Raoul Ruiz / La Servante / Kim Ki-young / Foot / Majewski / Riccardo Freda / Holy Motors / Carte blanche Leos Carax / Schizophrenia / Gerald Kargl / Entretien avec Zbigniew Rybczynski


Extrait de l'édito de Stéphane Delorme :
Toutes les émotions sont nobles au cinéma. Personne ne remet en cause l’efficacité d’un effet comique ou mélodramatique. Pourquoi ne pas garder la même attention pour un effet érotique ? Il y a une part de déni qui empêche de s’attarder sur ces effets, que l’on croit à tort trop « personnels » pour être transmis. Or de la même manière qu’on analyse la mécanique d’un gag, il faudrait analyser la mécanique érotique. Quels films récemment nous ont troublés ? Où est passé l’érotisme ? Il est évident que le déficit sentimental et le déficit érotique vont en un sens de pair, mais pas seulement, puisque l’érotisme trace sa voie indépendamment, et l’un des objets de ce dossier est d’essayer de comprendre comment. Le parti pris est de valoriser l’émotion érotique et d’essayer d’y voir plus clair à partir des séquences qui nous ont émus.
En mai dernier, nous pensions avoir la plus belle couverture d'une revue de cinéma mais c'était oublier un peu vite que l'année pouvait encore nous donner de belle surprise. La preuve avec ce numéro passionnant et cette couverture magnifique de Julia Hasting qui nous ramène dans les années 60-70, où la liberté s'exprimait sur tous les supports.

Aucun commentaire: