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LCJ éditions, les nouveautés

A l'instar de René Chateau Video, LCJ éditions propose un catalogue riche et varié mais bien trop souvent dépourvu de bonus. Pire ! les versions originales sont également très rares ce qui est une aberration, voire un anachronisme tant on a l'impression de revivre les tristes heures de la VHS.

Pour autant, deux titres ont retenu notre attention. Deux films qui sont les exemples types des œuvres au potentiel certes restreint mais qui auraient mérité un tant soi peu de considération et surtout de respect afin de récompenser le cinéphage complétiste et aventureux ou le cinéphile courageux.

Un Dieu Rebelle - Peter Fleischmann (1989)


Dans un futur lointain, de l'autre côté de l'univers, des scientifiques terriens découvrent une planète similaire à la leur mais dont le peuple est à peine civilisé, arriéré et brutal. Confrontés au barbarisme de leur propre passé, les scientifiques observent de leur vaisseau en orbite, sans révéler leur présence. Mais, quand Richard, leur agent, rompt le contact avec le vaisseau, Alan, qui prend l'identité de l'aristocrate Rumata, part à sa recherche et se rend à la ville d Etat d Arkenar. Il rencontre un roi égocentrique mais le pouvoir réel est entre les mains de Reba, son ministre...

Dix ans après La Maladie de Hambourg, film culte pour beaucoup et toujours indisponible en dvd sous titré en français (le film est disponible en Allemagne édité par... Studio Canal mais sans aucun sous-titrage) et vingt ans après le choc Scènes de chasse en Bavière, Un Dieu Rebelle suit les pas de la Maladie de Hambourg avec une SF haut de gamme, délaissé de tous les oripeaux liés aux années 80. Adapté par Jean-Claude Carrière (Belle de jour ; Dans les griffes du maniaque) d'après l'ouvrage des frères Strugatsky, Un Dieu Rebelle est une belle curiosité malheureusement proposée dans sa version française et non originale, c'est-à-dire allemande. Ce long-métrage est d'autant plus à découvrir que parmi les acteurs au casting, on retrouve Pierre Clementi, étoile filante du cinéma français.

Le second film, est tout aussi malmené par l'éditeur en proposant encore une fois une simple version française pour ce long-métrage signé Jim McBride.

Qui a tué le chevalier - Jim McBride (1995)


Alors qu'elle restaure un tableau, Julia y découvre une inscription étrange représentant une partie d'échecs. Le propriétaire du tableau lui révèle que le peintre aurait cherché à désigner le meurtrier d'un chevalier tué il y a des siècles. Fascinée, Julia fait appel à un champion d'échecs afin de décrypter l'énigme du tableau.

Après être tombé dans l'anonymat, Jim McBride retrouve un peu d'exposition à travers la sortie de Qui a tué le chevalier (1995), un de ses derniers films mais surtout à l’occasion de la publication sur l'excellent label Survivance de son film Le Journal de David Holzman (1967). Si ce film ne vous dit pas grand chose, sachez que par bien des aspects il devance tous les home movies et qu'à ce titre il mérite d'être (re)découvert (surtout que l'édition française est superbe !). Jim McBride, c'est également Made In U.S.A. le remake d’À bout de Souffle ou Great Balls of fire, le biopic sur Jerry Lee Lewis.
En tête d'affiche de ce long métrage, nous retrouvons l'actrice de la saga Underworld ou de Pearl Harbor, Kate Beckinsale. Une "star" qui ne permet pas au dvd de bénéficier de bonus.

Passons à côté de ces défauts rédhibitoires et ne boudons pas notre plaisir face à ces raretés... enfin à vous de voir.

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