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Independenza ! Part 9 : Choses Vues


Les Choses Vues est un éditeur rare et méconnu proposant un catalogue restreint (3 titres à leurs actifs) mais pas seulement ils sont également distributeurs d'une collection incroyable




DVD 1
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Visa de censure n°X - (1967 - sonorisation 1975) - 43 min.
Film expérimental “flamboyant” (Livret de famille et Carte de voeux).

Expérimentations tous azimuts, flot lyrique d'images psychédéliques, traversées hallucinées de terres psychotropes, famille d'amis (Jean-Pierre Kalfon, Yves Beneyton, Valérie Lagrange...) partageant le même voyage.

New Old - (1978) - 63 min.
Film essai sur ses activités d'acteur et sa vie

Nombreux extraits de films et d'oeuvres auxquels l'acteur a participé. Visite à la Factory de Warhol...
Interprétation : Pierre Clémenti, Jean-Pierre Kalfon, Valérie Lagrange, Viva, Klaus Kinski, Margareth Clémenti, Balthazar Clémenti, Les Ballets du XXème siècle (Maurice Béjart), Yves Beneyton, Achmi Gahcem, Simon Reggiani, Nadine Hermand, Marie-Laure de Noailles, Barbara Girard, James Brown…

Bonus : « La Révolution ce n'est qu'un début, continuons le combat… » - (1968) - 23 min. Film muet. Mi journal filmé, mi ciné-tract sur les événements de mai 1968.

Pierre Clémenti vit à Rome pendant le tournage du film Partner de Bertolucci quand éclate mai 68. L'acteur rentre à Paris, participe aux événements et réalise ce film oublié dans une cave pendant plus de 35 ans. Un document inédit, extrêmement rare.


DVD 2 :
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A l'ombre de la canaille bleue - (1978-1985) - 84 min. Fiction.
L' histoire âpre et glacée d'une descente aux enfers.

Récit de l'errance damnée d'un tueur échappant au contrôle d'une police parallèle, jusqu'au moment où le récit bascule. Un film inclassable tourné dans un Paris nocturne et populaire.

Soleil - (1988) - 14 min. Essai autobiographique.
Monologue de Pierre Clémenti dans lequel il évoque son passé, sa détention dans les prisons italiennes, l'injustice dont il a été victime.



Nico, un jeune joueur de yukulélé, décide de faire un film sur Matthieu Messagier, un grand poète qui lit L'Equipe en fumant des havanes. Ce qui devait être un simple documentaire tourne au burlesque et à l’épopée cosmique.



Fondé en 1980 par Jeffrey Lee Pierce, le Gun Club a été l’un des groupes les plus importants de la scène punk américaine, influençant par la suite nombre d’artistes ou de groupes comme The White Stripes, Nick Cave, Lydia Lunch, Henry Rollins, Sixteen Horsepower ou Noir Désir en France…
À rebours des interviews filmées ou des documentaires hagiographiques, « Hardtimes Killin’ Floor Blues » nous présente Jeffrey Lee Pierce dans son quotidien le plus décharné. Alcoolique, sans le sou, malade, quitté par sa compagne, le chanteur du Gun Club était alors devenu – involontairement – la caricature de ce qu’il avait toujours rêvé d’être : un vrai bluesman.

Nous ne serions trop vous conseillez de (re)découvrir Gun Club et de lire l'article de Stéphane Davet pour Le Monde à l'occasion de la sortie en janvier dernier d'une compilation "Tribute"

Extrait :

"Souvent mieux accueilli en Europe qu'aux Etats-Unis, ce Jim Morrison trash avait une belle cote en France. Grâce aux articles de Philippe Garnier, correspondant à Los Angeles du magazine Rock & Folk, grâce à la maison de disques New Rose et à l'admiration particulière des Français pour les figures maudites du rock. Le groupe Noir Désir devra une bonne part de son incandescence à la furia du Gun Club.

C'est aussi un Français, le cinéaste Henri-Jean Debon, qui a filmé Jeffrey Lee Pierce, en 1992, alors que celui-ci vivait à Londres, sans contrat, avec une santé dégradée. Une quinzaine d'années plus tard, il en a tiré un documentaire, Hardtimes - Killin'Floor Blues (récemment sorti en DVD), sans doute un des films les plus tristes et vrais jamais tournés sur la solitude d'un rocker déchu. "Pour moi, retient aujourd'hui le réalisateur, c'était la voix la plus sensuelle et la plus habitée qui soit. Et aussi une des plus colériques. Mais c'était une rage incroyablement lyrique."

Dans Hardtimes, on croise Nick Cave et aussi Cypress Grove, qui, à l'époque, taquinait le blues avec l'Américain. "C'était un personnage intense qui avait tendance à tourner cette intensité contre lui-même, insiste le concepteur de We Are Only Riders. A la fin, ses démons ont pris le dessus."


> Les incantations blues punk de Jeffrey Lee Pierce, Stéphane Davet (09/01/2010)

Mais les activités de Choses Vues ne se limitent pas ça puisque il distribue dans notre pays la collection Filmmuseum
Cette collection est la rencontre entre différente cinémathèque et institut pour restaurer des films jadis introuvable sur support numérique.
Entre films du patrimoine et curiosité, des véritables chef d'oeuvre sont enfin mis à la porté de tous et les prochains titres sont alléchants.




plus d'info sur le blog des Choses Vues

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